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Ça sonne bien, n’est-ce pas ? Dans un monde idéal, personne ne devrait avoir besoin de nous, mais nous savons tous que nous n’avons jamais vécu dans un tel monde. Et même si nous ignorons l’impact de l’homme sur notre planète et sur nous-mêmes, il y a toujours la nature pour s’occuper des dangers qui menacent l’homme de plus en plus fréquemment.

Alors, allons droit au but. Cet article s’appuie sur les déclarations du secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas, et sur ce qu’il a déclaré après le cyclone qui a frappé le Myanmar et le Bangladesh. Bien qu’il s’agisse d’une déclaration et, par conséquent, d’une référence à des événements qui se sont déroulés il y a un certain temps, la situation et le contenu formulés dans la déclaration n’ont pas changé avec le temps. Il est toujours vrai que, et je vais maintenant paraphraser, les systèmes d’alerte précoce ont réduit le nombre de victimes des conditions météorologiques extrêmes, et la moitié du monde en est équipée. N’hésitez pas à me reprocher de ne faire que rappeler ce fait, mais au moins vous n’aurez pas à cliquer ailleurs.

L’OMM indique dans son rapport que les systèmes d’alerte précoce ont permis de réduire considérablement le nombre de victimes des phénomènes météorologiques extrêmes au cours des dernières décennies. Alors que dans les années 1970, ils ont causé plus d’un demi-million de décès, ce chiffre est inférieur à 200 000 au cours des dernières décennies. Et ce malgré le fait que, comme le suggère le titre de notre article et la déclaration de Petteri Taalas, la moitié des pays du monde n’ont pas encore mis en place de tels systèmes d’alerte. En outre, l’OMM a soutenu l’ONU et son objectif de protéger l’ensemble de la population de notre planète par une alerte précoce d’ici 2027. Il s’agit peut-être d’un plan quelque peu ambitieux ; mais, d’autre part, c’est aussi un défi de taille pour les fabricants et les distributeurs de systèmes d’alerte.

Petteri Taalas a également déclaré que « les alertes précoces sauvent des vies », ce qui me conforte dans l’idée que, même si ce n’est pas « directement » le cas, Telegrafia le fait aussi avec ses sirènes. Quel est le défi à relever ? Le défi consiste à trouver sans cesse de nouveaux endroits où toute forme d’alerte précoce est encore absente ; c’est avertir la population dans les zones où elle en a le plus besoin ou dans les zones les plus inaccessibles ; c’est aussi continuer de fournir, d’étendre et d’améliorer continuellement sur le plan technologique les systèmes d’alerte qui remplissent déjà leur mission, comme en témoignent les statistiques qui font état d’une réduction constante du nombre de décès dus aux catastrophes naturelles. Il s’agit toujours de la moitié du monde. La moitié du monde a encore besoin d’être protégée par une information, un signal acoustique ou toute autre forme d’alerte disponible.

Ce n’est pas comme si on faisait marcher un doigt sur une carte, il y a beaucoup de travail à faire. Mais nos sirènes sont aussi là pour protéger les personnes qui en ont besoin. Quand on sait que nous ne sommes même pas à mi-chemin, eh bien, disons qu’on prend cette possibilité de protéger le reste de la planète comme une motivation pour nous.

Cet article a été écrit par

Róbert Jakab

Robert est comme une photographie en mouvement – parce qu’il est comme une vidéo. Il peut capturer 60 images par seconde. Chaque fois que quelque chose arrive, il l’enregistre. Actuellement, il travaille sur des vidéos courtes et espère faire un long métrage un jour, puis sa suite. « Telegrafia 2 : Monkey Power ».