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Eh bien, c’est le cas. Les saisons des ouragans se succèdent à intervalles réguliers aux États-Unis et ne varient que par le degré de dégâts causés. Le temps change chaque année, ce qui, franchement, n’est pas bon du tout. Cependant, malgré le changement climatique, il n’y a eu que quatre ouragans de catégorie 5 dans l’histoire américaine. En raison de leur rareté, seuls deux d’entre eux figurent sur la liste des 30 ouragans les plus destructeurs en termes de victimes. Et même ceux-là ne sont pas aussi meurtriers que les ouragans de catégorie 4 et 3 qui figurent en tête de liste. Pour être qualifié d’ouragan de catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, il faut que les vents atteignent une valeur mesurée suprême de 157 miles par heure (ou plus). Il n’y a eu que quatre tempêtes de ce type dans l’histoire des États-Unis ; et elles ont toutes frappé les côtes du Golfe. L’une d’entre elles a frappé l’État du Mississippi, et les trois autres se sont abattues sur la Floride.

Les conséquences des ouragans les plus puissants sont carrément catastrophiques, avec des dégâts astronomiques. La plupart des maisons à ossature en bois sont démolies lorsque leurs toits et leurs murs ne résistent pas à la force du vent. Les lignes électriques et les arbres abattus provoquent des pannes de courant qui peuvent durer des mois. Les zones résidentielles sont isolées et un grand nombre d’entre elles restent inhabitables pendant de longues périodes. Il suffit d’y penser pour s’en rendre compte ! Mais faisons maintenant connaissance avec nos quatre destructeurs « rares ».

L’ouragan de 1935, appelé « ouragan de la fête du travail », a été le plus puissant jamais enregistré à frapper les États-Unis. Il s’est abattu sur la Floride le 2 septembre 1935, avec des vents atteignant la vitesse vertigineuse de 185 miles par heure. Il a fait environ 409 victimes. Malgré sa progression le long de la côte Est, la plupart des victimes étaient originaires de Floride. En plus des centaines de vies perdues, la plupart des bâtiments et des structures fabriquées ont été dévastés par cet ouragan de catégorie 5, qui a atteint à certains moments des vitesses allant jusqu’à 200 miles par heure.

Le deuxième ouragan le plus puissant de la zone continentale des États-Unis a été l’ouragan Camille, avec des vents de plus de 170 miles par heure. Il a surpris l’État du Mississippi par sa force destructrice dans la soirée du 17 août 1969. La tempête a tué plus de 250 personnes. L’État de Virginie en a également été victime, succombant aux inondations massives provoquées par l’ouragan. Camille s’est déplacé vers le nord et le nord-ouest du golfe du Mexique et a atteint la catégorie 5 la veille de son arrivée sur les côtes. Les dégâts dans les zones terrestres ont été principalement causés par des lignes électriques et des arbres abattus, tandis que la côte a été dévastée par la tempête et les rafales de vent. En raison de la nature économique de la région, les cultures de toute la zone ont également été considérablement affectées.

Andrew, un ouragan très récent, a frappé South Miami, dans le comté de Dade, le 24 août 1992. La vitesse maximale de vent continu a été mesurée à 165 miles par heure. Bien que le nombre de morts soit moins élevé, seulement 23, il faut lui attribuer des dégâts matériels énormes. Il a détruit plus de 50 000 maisons et le total des dommages a dépassé 26 milliards de dollars, ce qui en fait la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire des États-Unis à l’époque. Il a fallu attendre l’ouragan Katrina (catégorie 3) en 2005 pour qu’Andrew soit détrôné.

Le dernier ouragan de catégorie 5 enregistré est l’ouragan Michael, qui a fait rage en Floride le 10 octobre 2018. Des vents de 161 miles par heure ont provoqué des dégâts catastrophiques à Panama City et Mexico Beach. Le nombre de décès directs a été de 8 en plus de 43 décès indirects.

Cela fait donc aujourd’hui cinq ans qu’il n’y a pas eu d’ouragan de la plus haute catégorie sur le territoire des États-Unis. Ce qui est triste, c’est qu’au vu des tendances climatiques actuelles dans le monde, ce n’est qu’une question de temps avant que le prochain n’arrive.

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Cet article a été écrit par

Róbert Jakab

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