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Pas à pas, jour après jour… Il suffit de ces quelques mots pour qu’un coureur commence à se les fredonner, accompagnés de la mélodie d’ouverture d’une célèbre sitcom américaine. Mais cette fois, il s’agit des pas de nos collègues et des membres de nos familles qui ont participé au mondialement célèbre Marathon international de la paix de Košice, le plus ancien marathon d’Europe. Pourquoi donc « jour après jour » ? Parce que c’est la deuxième fois dans l’histoire de cet événement sportif et culturel que la course a eu lieu pendant les deux jours du premier week-end d’octobre.

Il est probable que tous les événements sportifs de masse se libèrent peu à peu des restrictions et de la faible participation causées par la situation de pandémie dans le monde. Il était donc très positif et motivant de voir des milliers de coureurs participer à nouveau au Marathon international de la paix de Košice cette année. Les visiteurs les ont encouragés et ont contribué de leurs applaudissements à cette atmosphère inoubliable.

Et nous ? Nous étions là ! La société Telegrafia participe chaque année au marathon de Košice et nombre de ses employés la représentent directement sur le parcours. Il n’en a pas été autrement cette année : nos collègues, même s’ils n’ont pas tous terminé l’intégralité des 42 kilomètres du marathon, ont laissé des centaines de kilomètres derrière eux. Le premier jour du week-end a donné lieu à des performances vraiment louables, notamment de la part des plus jeunes. Certains seuls, d’autres accompagnés de leurs parents ont montré leur bonne condition physique et leur endurance. Pourtant, leur objectif était surtout de se prouver à eux-mêmes ce dont ils étaient capables. Les maillots chatoyants de la compagnie se sont fait remarquer dans la foule par un temps nuageux ; mais comme si cela avait été prévu, la pluie s’est arrêtée au moment où le mini-marathon commençait.

Le dimanche s’est déroulé dans le même contexte que le premier jour du marathon. Le temps était incertain et changeant, surtout dans l’après-midi ; l’arrivée a finalement été accompagnée de pluie. Mais cela n’a pas entamé l’enthousiasme des coureurs. Comme pour le semi-marathon, plusieurs représentants de nos services ont pris le départ du relais. Et le vainqueur ? Eh bien, à mon avis en tout cas, tous ceux qui ont réussi à terminer la course ! Parce que je n’aurais pas osé moi-même, pas cette année en tout cas.

En regardant la liste des résultats, je dois mentionner les gagnants individuels. Chez les hommes, le vainqueur est, pour la troisième fois, un jeune kényan de 28 ans, Reuben Kiprop Kerio. Il a terminé dans le temps incroyable de 2:07:16 ; à 15 secondes près, il battait le record de l’épreuve. La gagnante de la catégorie féminine est la Kenyane Margaret Agai, qui, elle, a battu le record et a établi un nouveau temps de référence à 2:24:04. Tout l’honneur et la gloire leur reviennent donc ! En parlant d’honneur et de gloire, plusieurs personnalités sportives slovaques sont venues courir le marathon de Košice, que ce soient les sœurs Jana et Dana Velďáková, respectivement sauteuse en longueur et triple sauteuse ; ou Matej Tóth, champion olympique de marche à Rio en 2016 et, de même, champion du monde à Pékin en 2015.

C’est formidable de voir que, même en ces temps difficiles, l’intérêt pour le sport ne faiblit pas et qu’il existe encore des personnes capables de motiver les jeunes par leurs exploits. Toute l’équipe des organisateurs et ceux qui ont soutenu cet événement ont joué un grand rôle. C’est également vrai pour tous ceux qui étaient présents au marathon, que ce soit en courant ou en encourageant les coureurs. Le sport, c’est la joie de la performance, le nettoyage mental et la relaxation. Il rapproche également les gens, quelles que soient leurs différences. C’est l’une des raisons pour lesquelles Telegrafia participe à cet événement. Nous voulons montrer l’exemple et nous nous réjouissons déjà de l’édition du centenaire. Prêt – A vos marques – Partez !

Cet article a été écrit par

Róbert Jakab

Robert est comme une photographie en mouvement – parce qu’il est comme une vidéo. Il peut capturer 60 images par seconde. Chaque fois que quelque chose arrive, il l’enregistre. Actuellement, il travaille sur des vidéos courtes et espère faire un long métrage un jour, puis sa suite. « Telegrafia 2 : Monkey Power ».